CHAN Sik Kyin

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Sunday 25/06/ 2023 （ Full 已滿）

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About

Alan Sik Kyin Chan was born in Guangzhou, China in 1945 and moved to Hong Kong with his parents when he was five years old. Growing up in a vibrant and multicultural city, Chan has always been fascinated by the images that arise in everyday life, such as dragon boats racing in the foggy sea beyond the fishing village, or the hair-raising scene of a jumbo jet flying over the rooftops of a residential area as it lands at Kai Tak Airport in Kowloon. These dynamic images often occur by chance and are sometimes startling and impressive. Chan believes that the world is represented and depicted in this way through what the human senses directly perceive, and then can be transformed into an art concept with spirituality or abstract thought. This practice is reflected in one of his recent works "Les Parapluies" (The Umbrellas) - an oil painting that was the focus of his 2016 solo exhibition in Hong Kong.

" My work has nothing to do with the ideology of the "umbrella movement", he answered the question about the motivation from which the artwork was created.

"At that moment, I just saw a huge scene in front of me, showing an enormous number of colorful umbrellas in motion, and I immediately realized that it was an unprecedented esthetic phenomenon that shouldn't be ignored by any artist."

"When I see scenes from real life, like the landscape right in front of me, the varying degree of abstraction that gives an impression of reality is transformed into the movement of brushstrokes delicately moving between the shapes and colors of pure abstraction in the painting."

By questioning the concept of movement, Chan focuses on the idea of ‘public space’ and more specifically on spaces where anyone can do anything at any given moment: the non-private space, the non-privately owned space, and space that is economically uninteresting.

His works isolate the movements of humans and/or objects. By doing so, new sequences are created which reveal an inseparable relationship between motion and color. By applying abstraction, he seduces the viewer into a world of ongoing equilibrium and the interval that articulates the stream of daily events. Moments are depicted that only exist to punctuate the human drama in order to clarify our existence and to find poetic meaning in everyday life.

By emphasizing aesthetics, he finds that movement reveals an inherent awkwardness, a humor that echoes our own vulnerabilities. The artist also considers movement as a metaphor for the ever-seeking man who experiences a continuous loss.

The conceptions of his work sometimes radiate a warm and latent passion. At times, disconcerting beauty emerges. The inherent visual seductiveness, along with the conciseness of the exhibitions, further complicates the reception of their manifold layers of meaning.

Self-taught, Chan began painting as a means of self-gratification. Nevertheless, he took museums and art galleries, which he often visited, as alternative classrooms. He received his education in Hong Kong, Taiwan, and then France, where he eventually settled down and began his career as an architect in Paris. In his spare time, Chan devoted himself mainly to his passion for painting. His works have been exhibited in Paris, Belmont, New York, San Mateo, and Vienna. Chan is also the author of "The Charms of Jade", "An Autumn in Paris", "Les Cerfs-Volants" and others.

After retiring from professional life in 2006, Chan kept his spirit alive with artistic creation. His first exhibition in Hong Kong was held in the summer of 2016, and the first volume of his art book series "When Face to Face with a Modern Art" was published in the same year. Sik Kyin Chan currently lives and works in Paris.

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陳錫灝

廣州出生，香港長大。先後在臺灣、法國、奧地利接受教育。1979年定居法國，從事建築工程師，業餘寫作和繪畫。作品先後在巴黎、紐約、貝爾蒙特、聖密狄奧、維也納等地展出。著有《玉的韻律》、《秋葉巴黎》、《無言》、《Les Cerfs-Volants》、《低迴雅典古城前》、《Sans Doute》、《愛恒存》等書。退休後潛心創作，2017年9月在香港舉行的畫展是他在當地的第二次個展。《當我們面對一件現代藝術品》同年在香港出版。

收起

CHAN Sik Kyin

Alan Sik Kyin Chan est né à Guangzhou en Chine, en 1945 et a déménagé à Hong Kong avec ses parents à l'âge de cinq ans. Ayant grandi dans une ville dynamique et multiculturelle, Chan a toujours été fasciné par les images qui surgissent dans la vie quotidienne, telles que les courses de bateaux-dragons dans la mer brumeuse au-delà du village de pêcheurs, ou la scène époustouflante d'un gros porteur survolant les toits d'une zone résidentielle lors de son atterrissage à l'aéroport à Kowloon. Ces images dynamiques surviennent souvent par hasard et sont parfois surprenantes et impressionnantes. Chan croit que le monde est représenté et dépeint de cette manière à travers ce que les sens humains perçoivent directement, puis peut être transformé en un concept artistique avec spiritualité ou pensée abstraite. Cette pratique se reflète dans l'une de ses œuvres récentes, "Les Parapluies" - une peinture à l'huile qui a été au centre de son exposition solo en 2016 à Hong Kong.

"Mon travail n'a rien à voir avec l'idéologie du mouvement des parapluies", a-t-il répondu à la question de la motivation à partir de laquelle l'œuvre d'art a été créée.

"À ce moment-là, j'ai juste vu une scène énorme devant moi, montrant un nombre énorme de parapluies colorés en mouvement, et j'ai immédiatement réalisé que c'était un phénomène esthétique sans précédent qui ne devrait être ignoré par aucun artiste."

En remettant en question le concept de mouvement, Chan se concentre sur l'idée d '«espace public» et plus précisément sur des espaces où n'importe qui peut faire n'importe quoi à tout moment: l'espace non privé, l'espace non propriétaire et l'espace économiquement peu intéressant.

Ses œuvres isolent les mouvements des humains et/ou des objets. Ce faisant, de nouvelles séquences sont créées qui révèlent une relation inséparable entre le mouvement et la couleur. En appliquant l'abstraction, il séduit le spectateur dans un monde d'équilibre continu et de l'intervalle qui articule le flux des événements quotidiens. Des moments sont dépeints qui n'existent que pour ponctuer le drame humain afin de clarifier notre existence et de trouver un sens poétique dans la vie quotidienne.

En mettant l'accent sur l'esthétique, il trouve que le mouvement révèle une maladresse inhérente, un humour qui fait écho à nos propres vulnérabilités. L'artiste considère également le mouvement comme une métaphore de l'homme qui cherche continuellement et qui subit une perte continue.

Les conceptions de son travail rayonnent parfois d'une passion chaleureuse et latente. Parfois, une beauté déconcertante émerge. La séduction visuelle inhérente, ainsi que la concision des expositions, compliquent encore la réception de leurs multiples couches de sens.

Autodidacte, Chan a commencé à peindre comme moyen de satisfaction personnelle. Néanmoins, il considérait les musées et les galeries d'art, qu'il visitait souvent, comme des salles de classe alternatives. Il a reçu son éducation à Hong Kong, à Taïwan, puis en France, où il s'est finalement installé et a commencé sa carrière d'architecte à Paris. Dans ses temps libres, Chan s'est principalement consacré à sa passion pour la peinture.

Ses œuvres ont été exposées à Paris, Belmont, New York, San Mateo et Vienne. Chan est également l'auteur de "Les charmes du jade", "Un automne à Paris", "Les Cerfs-Volants" et d'autres.

Après avoir pris sa retraite de sa vie professionnelle en 2006, Chan a maintenu son esprit créatif en vie. Sa première exposition à Hong Kong a eu lieu à l'été 2016, et le premier volume de sa série de livres d'art "Face à l'art moderne" a été publié la même année. Sik Kyin Chan vit actuellement à Paris où il travaille.

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